jeudi 8 mai 2014

Critique de C.A.R.L. et traces gribouillées du Spoken W. Rosa L. ( by Em. W. Session n°9 le 7 mai 14 à Sainte et Tienne)

La quinzaine Rosa Luxemburg s'est poursuivie par une soirée spoken words (autrement dit les mots dits), intitiative mensuelle à l'Excuze bar, où ceux qui le désirent prennent la parole.
 
Ce soir le fil - rouge était Rosa Luxemburg. Parmi les lectures, celle d'un poème de Darwish, et une:
 
Impressionnante lecture de Clémence Fitte accompagnée de deux musiciens, Grégory Perrève et Fred Fender, de lettres de prison, lecture d'une incroyable force et intensité - celle qui devait habiter Rosa Luxemburg, emprisonnée, au-delà
de la fatigue,
de la maladie,
de l'éloignement,
de l'isolement,
dans ce monde ravagé par le premier conflit mondial.
 
Chaque mot prend sa force, sa poésie, son sens.
 
La deuxième lecture, est la suite de dates martelées qui fait sentir
le passage
et le poids du temps,
ponctuées de temps à autres par les formules qui terminent certaines lettres, qui rendent Rosa Luxemburg à chaque fois terriblement présente, et s'achevant par le prénom Rosa qui vous prend à la gorge.
 
C'est une autre lecture des lettres de Rosa Luxemburg qui peut réconcilier avec la lecture de la correspondance de Rosa Luxemburg, souvent
si récupératrice,
intrusive et pour cela
si peu admissible

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